Le virus de la rage frappe de nouveau dans «28 ans plus tard» r592c

On dit que tout ce qui est bon prend du temps. C’est peut-être vrai aussi pour le thriller de zombies «28 ans plus tard», qui s’inscrit dans l’univers de «28 jours plus tard» (2002) et «28 semaines plus tard» (2007). Dès la sortie du deuxième film, des projets de suite étaient envisagés. Pourtant, le projet a sombré dans la fameuse «development hell » hollywoodienne, ce purgatoire des productions qui stagnent pendant des années. D’autant plus réjouissant, donc, qu’il ait enfin vu le jour. Aux commandes: Danny Boyle à la réalisation et Alex Garland au scénario, soit les créateurs mêmes de l’œuvre originale.

Dix mille deux cent vingt-huit jours (soit précisément 28 ans) après que le virus dit de la rage s’est échappé d’un laboratoire de recherche, quelques survivants ont trouvé des moyens de rester en vie parmi les infectés. Sur une petite île reliée au continent uniquement par une digue lourdement fortifiée, un groupe tente de braver l’adversité. Mais lorsqu’un père (Aaron Taylor-Johnson) et son fils (Alfie Williams) quittent l’île, ils découvrent les secrets, les merveilles et les horreurs du monde extérieur.

«28 ans plus tard» est censé être le premier volet d’une trilogie entièrement écrite par Garland. Le deuxième chapitre, intitulé « 28 Years Later: The Bone Temple», a été tourné juste après le troisième volet de la saga. Cette fois, c’est Nia DaCosta qui a pris place derrière la caméra. Fin 2024, la sortie du tout premier trailer du film a provoqué un petit emballement, notamment grâce au poème «Boots» de Rudyard Kipling, récité par Taylor Holmes, qui conférait aux images une atmosphère des plus spectrales.

«28 ans plus tard» est à découvrir dès le 18 juin au cinéma.

La rédaction vous recommande aussi: m4z24