Shambhala , Hong-Kong, Népal, Norvège, Qatar, Taïwan, Turquie, Etats-Unis 2024 – 150min. 6o1a16

Critique du film 2v3558

Un superbe voyage initiatique 5623w

Critique du film: Maxime Maynard

Le réalisateur népalais Min Bahadur Bham était présent sur la Piazza Grande de Locarno avec son long métrage «Shambhala», une œuvre envoûtante au cœur de l’Himalaya.

Dans un petit village de l’Himalaya qui pratique la polyandrie, Pema (Karma Wangyal Gurung). Tashi, parti pendant plusieurs mois pour un échange commercial, ne revient pas au village avec ses compagnons de voyage. Personne ne sait où le trouver. Lorsqu’une rumeur dénigrante met à mal la réputation de Pema, cette dernière décide de partir le chercher elle-même afin de lui raconter la vérité et de laver son honneur.

À tout juste quarante ans, Min Bahadur Bham est devenu une figure importante du paysage cinématographique de son pays. En effet, sorti en 2015, son long métrage «Kalo Pothi, un village au Népal», présélectionné pour la 89e cérémonie des Oscars, devenait le premier film népalais à être présenté au Festival du film de Venise.

Neuf ans plus tard, il continue dans sa lancée et présente son œuvre «Shambhala» en première mondiale à la Berlinale de février dernier. Aucun autre film de sa patrie ne l’avait alors fait avant lui. S’il n’avait pas gagné le tant convoité Ours d’or, il avait réussi à fasciner le public. Un public qui, avec la projection du long métrage au festival de Locarno, ne cesse de grandir pour embarquer avec plaisir dans un long périple méditatif et contemplatif.

Sur une durée de deux heures trente, l’histoire se dévoile lentement, avec retenue. Également scénariste et récipiendaire, entre autres, d’un master en philosophie bouddhiste, Min Bahadur Bham sait prendre son temps. Doucement, il captive les regards et apaise les âmes. Et devant les impressionnants paysages himalayens, spectatrices et spectateurs pourront alors se surprendre à refléter sur leur existence.

Tourné dans la région du Haut Dolpo, entre 4 000 et 6 000 mètre d’altitude, «Shambhala» introduit certains des villages les plus hauts au monde. On en prend plein les yeux, ébahi par l’immensité de la nature et intrigué par les traditions tibétaines qui prédominent la région. Des traditions intimement liées à l’histoire de Pema.

Dans le rôle principal, Karma Wangyal Gurung se dévoilent chacun devant la caméra. Leurs agréables prestations illustrent parfaitement les différentes personnalités de ses trois frères mariés à Pema. Aidée par les superbes décors naturels et la douceur du rythme du récit, la distribution finit ainsi de séduire le public pour faire de «Shambhala» une œuvre hypnotisante à ne pas manquer.

(Locarno 2024)

11.12.2024

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CommentairesPlus 5o1j1r

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Barry_Lyndon 592v1t

il y a 3 mois

Long, sans surprise dramaturgiquement parlant, de beaux paysages, c’est tout !


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